La « Grotte ornée du Pont d’Arc dite Grotte Chauvet-Pont-d’Arc » est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis le 22 juin 2014, lors du Comité du patrimoine mondial organisé au Qatar.

Ce bien Unesco englobe la totalité de la cavité, l’écrin paysager naturel et le bassin hydrogéologique d’alimentation de la cavité dont l’arche naturelle du Pont d’Arc.

Située dans un plateau calcaire traversé par les méandres de la rivière Ardèche, à une trentaine de kilomètre des limites du Parc naturel régional des Monts d’Ardèche- Géoparc mondial UNESCO, la grotte recèle les plus anciennes peintures connues à ce jour (période de l’aurignacien : entre 30 000 et 32 000 av. J.-C.). Cette grotte exceptionnelle qui témoigne de l’art préhistorique a été fermée par un éboulement il y a environ 20 000 ans et elle est restée scellée jusqu’à sa redécouverte en 1994, ce qui a permis de la conserver de façon exceptionnelle. Plus de 1 000 peintures, aux motifs anthropomorphes ou animaliers, ont été inventoriées sur ses murs. Leur qualité esthétique exceptionnelle témoigne d’une large gamme de techniques, notamment la maîtrise de l’estompe, la combinaison peinture-gravure, la précision anatomique, la représentation tridimensionnelle et du mouvement. On y trouve notamment des représentations d’espèces dangereuses, difficiles à observer pour les hommes de l’époque (mammouths, ours, lions des cavernes, rhinocéros, bisons, aurochs), plus de 4 000 restes de la faune du paléolithique et diverses empreintes de pas humains.

Le travail de labellisation du Parc en tant que Géoparc mondial UNESCO est un travail consécutif à la procédure de classement de la Grotte Chauvet, l’objectif étant de montrer que sur le sujet du patrimoine géologique, le territoire de proximité que constitue les Monts d’Ardèche pouvait également prétendre à une reconnaissance internationale sous l’égide de l’UNESCO.

Aujourd’hui ce travail parallèle et complémentaire entre les 2 « biens » ardéchois reconnus par l’UNESCO continue par une implication respective dans les plans de gestion de chacun et par des actions communes.

Les deux « biens » ont fêté ensemble les 5 ans de leur reconnaissance par l’UNESCO en 2019.