La clède

En Cévenne, pour conserver les petites châtaignes et s’en nourrir toute l’année, il fallait les sécher dans une clède.

La clède est un petit bâtiment de pierres à deux niveaux. Au rez de chaussée, la fumée d’un feu de bois entretenu pendant un à deux mois, séchait les châtaignes entreposées à l’étage sur un plancher à claire-voie. Au sortir de la clède, les châtaignes sèches étaient décortiquées puis parfois envoyées au moulin pour en faire de la farine.

Les terrasses

Terrasses

Les premières terrasses en pierre sèche datent du Moyen Age. Leur construction et un usage minutieux de l’eau ont permis à une population importante de vivre dans les Monts d’Ardèche jusqu’au début du XXe siècle. Aujourd’hui, ces terrasses sont réinvesties. Le travail des agriculteurs repose désormais sur la qualité de leurs productions et leur transformation locale.

La forêt de Rochemure

Pour montrer ce que peut être la forêt de demain, 20 ha du domaine de Rochemure sont dédiés à une gestion forestière démonstrative.

La forêt est divisée en plusieurs parties correspondant à des objectifs et des usages différents :

  • la forêt gérée en « sylviculture raisonnée » représente 11 ha dédiés à la fois à la production de bois de qualité et à la biodiversité
  • une parcelle est laissée en libre évolution
  • la forêt destinée aux activités de loisirs où un soin particulier est apporté au nettoyage des sous-bois

Les sources

Deux sources sont présentes sur le Domaine : la source du Peschier et la source Prospère.

Un projet d’usine d’embouteillage pour l’exploitation de l’eau de source initié au milieu de XX° siècle n’a jamais abouti malgré la construction d’un bâtiment.

Le cratère

 La « coupe de Jaujac » appartient à l’ensemble des « jeunes volcans d’Ardèche ». Son activité très récente, entre 12 000 et 40 000 ans selon les méthodes de datation, en fait probablement le plus jeune. Son éruption a donc peut-être été vécue par nos lointains ancêtres qui ont orné la grotte Chauvet il y a environ 32 000 ans.

La mare

Entre terre et eau, les plantes s’organisent en ceintures de végétation: potamot, rubanier, iris, massette, roseau,… se mêlent du centre de la mare vers les berges.

Les libellules animent le lieu de leurs ballets aériens : 25 espèces différentes ont été recensées ici et 15 sur le bassin près du château. Leurs larves aquatiques dépendent entièrement de ces zones humides.

Dès la fin de l’hiver, de nombreux crapauds communs viennent s’accoupler et pondre, suivis par les grenouilles vertes et les rainettes méridionales dont les chants se feront entendre jusqu’à l’été.

Le bassin